36, rue du pont neuf - Chez Clothildedebretagne et Googoo

"Devant la maison de Clothilde et de Googoo"

Whiteshaman prit la main de son tendre mari, et le regarda dans les yeux et lui dit:

Tu as raison amour avec ces deux là ont ne sais jamais autant attendre qu'il veulent bien nous ouvrir

White lacha un cours instant la main de son tendre mari et alla frapper à la porte d'entrer.

Goo accouru à la porte, retenant ses braies en place par une main. Il ouvrit la porte et sembla géné à la vue de ses deux amis sur le pas de la porte.

Heu oui heu Demat mes amis, heu je vous en prie entrez donc, installez vous, euh, Clo recousait un bouton de mes braies qui avait sauté et, euh, bon vous voyez quoi hein ?

Devant l'écalatant sourire de ses hôtes, Goo se rendit compte qu'ils n'étaient pas dupes...

Bon écoutez je monte chercher Clo, installez vous confortablement, nous revenons de suite...

Goo était pas peu fier du travail accompli avec Clo pour faire plaisir à leurs amis...

Clo et lui entrainèrent White et Bal vers une grande pièce attenante à la salle, où se trouvait le fameux cadeau...

Bon bein voilà. Avec Clo on s'est dit que le vieux plumard de Bal n'était pas digne de recevoir votre couple, et donc un nouveau lit serait tout de même le bienvenu...

Goo souleva le drap qui recouvrait le présent.



Alors voilà... Clo a ouvragé comme une folle pour vous confectionner les tentures, les draps et les oreillers, et moi j'ai fait travailler mes mains expertes pour réaliser l'armature, l'encadrement et le somier. La couche est en laine filée, et rembourée de notre meilleure paille.

Goo donna un coup de coude à Bal et lui chuchota :

Tu vas l'etrenner ce soir j'espère ??

Et il partirent tous deux dans un éclat de rire...

Balmir resta émerveillé par le cadeau de Clo et Goo

Trugarez mes amis, ça va nous servir dès ce soir



Se retournant sur sa femme N'est-ce pas mon amour !

Une fois le nuptial cadeau embarqué par Balmir et sa charette, Goo et Clo se retrouvèrent avec une grande pièce inoccupée.

Goo avait déjà mille idées qui lui traversaient la tête, sur le devenir de cette pièce.

Il les exposa à Clo l'une après l'autre, mais l'idée de se faire une grande chambre au rez de chaussée emballa aussitôt la belle bouchère.

Ils se mirent donc en demeure de démenager leur chambre du premier étage vers celle çi, dont les dimensions étaient de plus du double de l'ancienne.

En fait, Goo n'avait rien dit à Clo mais une idée lui trottait dans la tête depuis un certain moment, et ce déménagement allait peut être être l'occasion de concrétiser...

Les yeux de Clo pétillaient à la simple idée du résultat et elle savait pertinemment que Goo excellait dans ce domaine.

Elle imaginait déjà la finalisation de la pièce :

De grandes fenêtres drapées de tissus rouge pour se couvrir des rayons d’un soleil trop indiscret, un parquet de chêne massif recouvrirai toute la surface du sol, la baignoire en fonte sera installée devant la cheminée pour se préserver des soirées d’hiver et enfin le lit à baldaquin qui règnera en maitre dans cette chambre, il sera habillé d’une parure de linge blanc, accueillant et douillet avec sa couverture de plumes légères.

Ils allaient faire de cet ancien débarras un endroit spacieux et lumineux sans être chargé de choses inutiles, un endroit ou l’on pourra rester de longs dimanches sans ressentir l’envie de quitter les lieux.

Clo remonta ses manches…

Allons-y Goo, nous avons une bonne journée de travail devant nous

Elle l’embrassa, il lui sourit et Clo vit quelque chose d’inhabituel dans son regard…avait t’il quelque chose à lui dire ?

Goo prit Clo dans ses bras, il avait senti que la belle bouchère avait lu dans ses yeux un changement, mais il ne savait comment lui faire part de ses intentions. Il espérait secrètement que Clo découvrit par elle même ce qui souciait Goo, mais comment aurait-elle pu ?

Même si leur complicité permettait souvent qu'ils se comprennent sans même parler, le désir de Goo était tellement surprenant que la belle n'aurait pu le deviner.

Il passa donc sa puissante main dans la longue chevelure noir jais de sa tendre, approcha sa bouche de son oreille et lui murmurra :

Clo, ma belle, tu sais a quel point je t'aime. Celà fait maintenant un moment que nous vivons notre Amour, et je n'aurais jamais cru pouvoir à nouveau aimer à ce point là une femme. J'ai été si malheureux, autrefois, que je pensait être à l'automne de ma vie sentimentale... Et tu es arrivée, boulversant toutes mes idées reçues, me faisait à nouveau vivre et être heureux. Je ne puis te prendre pour femme, la loi de l'église étant ce qu'elle est... Mais je peux, et je veux te donner un enfant... Je veux sceller notre Amour par ce cadeau de la vie...

Il était à ce point ému qu'il ne se rendit pas compte que des larmes coulaient sur les joues de Clo...

Le cœur de Clo était remplie d’émotions, elle essuya ses larmes et s’adressa à Goo

Je serai totalement comblée de porter notre enfant, rien ne me ferai plus plaisir, j’avoue y avoir souvent pensé sans jamais oser t’en parler, de peur de brusquer notre relation mais aujourd’hui tu me le demande et aucun mot ne peut définir ma joie.
Je t’aime Goo, tu es mon évidence, et ta proposition est bien plus belle que celle d’une union devant l’église.

Elle se serra contre Goo et se mit à sourire en imaginant l’avenir…

Le mélange de nos tempéraments fera certainement de lui un être au caractère bien trempé…

Goo parti dans un grand rire de joie et de soulagement... Cette femme était vraiement son âme soeur, son complément, sa moitié...

Oh oui il, ou elle, va avoir un sacré caractère !!

Goo était empli d'une joie indescriptible, il aurait pu abattre des montagnes...

Clo, ma belle, ma princesse, chaque jour qu'Aristote fait, tu m'emplis d'un incroyable bonheur... Et maintenant tu acceptes de porter notre enfant... Rien n'aurait pu me faire plus plaisir...

Ils durent tout de même se décoller tous deux, afin de terminer de préparer leur chambre, et celle de leur futur bébé...

Clo attendit le dernier instant avant d’écrire en pensant que Goo allait peut être franchir la porte mais elle n’avait plus le temps d’attendre.

Goo,

Ce n’est pas dans mes habitudes d’annoncer les mauvaises nouvelles par écrit, mais tu es en mission et je n’ai pas le choix.
Je suis contrainte de partir quelques temps pour des raisons que je ne peux divulguer, même à toi mon amour, j’espère revenir le plus rapidement possible.

Nos routes se séparent une fois de plus mais je te fais la promesse qu’à mon retour, je resterai auprès de toi aussi longtemps que la vie nous le permettra.

Depuis ton départ, ton absence est douloureuse ….je me raccroche à tout ce qui te touche de prés ou de loin, ces merveilleuses soirées, ces franches rigolades, tes mots murmurés à mon oreille, les vêtements laissés dans notre armoire me rappellent que je ne vis pas seule, je ressasse chaque détail de notre vie à deux, tu me manque tellement et l’inquiétude s’ajoute à ça.

Aujourd’hui je vais retarder le jour de nos retrouvailles, cela ne m'enchante pas mais j’y suis obligé.
Je penserai à nous à chaque pas vers ma destination et ton image me donnera la force d’arriver à bon port.

La vie avec toi est une fête extraordinaire qui durera, je l’espère, jusqu'à l’aube de nos vieux jours.

Ton nom est gravé dans mon coeur à tout jamais.

A très bientôt
DA GARAN

Clo


Elle posa la lettre sur la table, ferma la porte et s’enfuie sans se retourner.

GOO revint enfin de sa campagne de surveillance des frontières qui, selon l'Etat Major, devait durer 10 jours, et qui de fait avait duré 1 mois...

Il était fourbu, ses chausses avaient souffert sur les chemins caillouteux de Bretagne, sa barbe avait poussé et son visage était burriné par le vent et le froid...

Il ouvrit la lourde porte et posa son paquetage sur la table. Il ne s'apperçu pas qu'un message s'y trouvait... Il était trop heureux de retrouver sa belle...

Il appela Clo, mais personne ne lui répondit.

Bof, elle doit être à la boucherie, ou partie faire quelques courses au marché...

GOO n'avait qu'une envie : se faire couler un bon bain. Il alluma la cheminée, et mis une marmite d'eau a chauffer. Pendant ce temps il alla se raser et couper un peu ses cheveux... Il ne souhaitait pas effrayer la belle bouchère !!

Une fois l'eau à température voulue, il deversa le baquet dans la baignoire, se déshabilla et enfin savoura ce doux moment de quiétude... Et s'endormi...

Goo senti une main lui caresser le visage. Cette tendresse, il l'avait presque oublié, depuis le temps qu'il arpentait les routes bretonnes...

Dans un nuage de buée, il vit son amour, son tendre amour, il n'y cru pas... Enfin... Elle était là... Qu'elle est belle...

Clo le prit par le cou, leur baiser fut long, et emouvant... Goo sentait son coeur bondir dans sa poitrine, de grosses larmes coulaient sur ses joues, melées à sa sueur...

Il vit Clo lentement se déshabiller, et plonger dans l'eau chaude... Elle glissa vers lui telle une sirène et colla sa poitrine contre le torse de Goo. Sa peau douce le fit frissonner...

Il l'enserra dans ses bras, pour ne plus la lacher... Leur étreinte fut longue, il aurait voulu que ce moment dure une éternité... Ne jamais repartir...

Goo sentit Clo glisser ses jambes autour lui, ses yeux pétillaient d'une façon inhabituelle... Le contact de la peau nue de la belle bouchère mit Goo dans un intense état d'excitation... Son désir était a son paroxysme...

...

Leurs corps tréssautèrent, leurs âmes se mélèrent, pour ne faire plus qu'une. Dans une longue jouissance, les deux amoureux scellèrent leur amour...

Goo se retira, se leva, baissa les yeux vers celle qu'il considérait comme sa femme et, sans un mot, prit Clo par la main...

Elle sorti de la baignoire, magnifique, ruisselante d'eau... Elle vint coller son corps brulant contre celui de son amant...

Quelques jours après, GOO dut prendre la route, direction Rieux, pour rejoindre son escouade.

Clo ne voulait plus lacher son Amour, et elle fit si bien pression sur lui que GOO se résolut à l'emmener...

Et autant faire plaisir a tout le monde, White s'integra aussi au groupe. C'est Bal qui va être heureux...

GOO prépara donc les baluchons des deux tourteraux pendant que Clo était partie chercher White. Il y plaça de la viande, du chouchen et de la tisane (utile la tisane !!)...
Il y mit aussi quelques fruits et légumes. En effet, Clo se sentait nauséeuse depuis quelques jours, et elle ne supportait plus l'odeur de la viand crue.

Une fois les femmes revenues, GOO fit le tour de la ferme, vérifia que les issues étaient bien fermées, puis ferma la lourde porte de chêne. Ses bêtes paissaient tranquillement dans le champs attenant, et elles avaient assez d'herbe pour au moins un mois.

Quant a leurs traites, GOO comptait bien envoyer quelques pigeons en mairie pour embaucher du personnel. Il avait d'ailleurs a cet effet laissé un seau et un couteau dans l'étable.

Clo elle avait perdu ses bêtes suite à un étrange virus qui avait décimé tout son troupeau... 8 vaches étaient décédées, et donc rien ne retenait plus longtemps la belle bouchère à Rohan actuellement.

Tous trois prirent la route d'un pas décidé, direction Vannes, récuperer mrpani, puis Rieux...

Revenus de leur périple, CLO et GOO s'affairairent dans la maison...

Car un grand chamboulement s'annonçait...

La vie ne serait plus jamais comme avant, finie l'insouciance, finie les soirées en amoureux, maintenant des responsabilités allaient se mettre en place...

En effet, CLO avait annoncé hier à GOO une grande nouvelle...

Tous deux allaient être parents...

GOO était fou de joie, être a nouveau père... Lui que le malheur avait privé à jamais de ses enfants...

GOO avait déjà passé sa nuit a construire un berceau pour leur enfant...



Maintenant, il allait pouvoir attaquer la chambre...

GOO attaqua le plancher de la chambre du bébé...

Il commenca par poser les solives, puis l'isolant à base de laine de mouton entre elles...



Ensuite il cloua d'épaisses planches de chêne au dessus... Non sans se taper aussi quelques fois sur les doigts...



Enfin, après plusieures nuits de labeur, le plancher était terminé... GOO lui passa de la cire d'abeille pour le faire briller, et c'est avec joie qu'il fit part de son ouvrage à Clo au petit matin...



Et voilà ma belle, est ce à ton goût ??

C’est absolument parfait Goo, cela fait combien de nuit que tu n’as pas dormis? en tout cas j’ai rarement vu un si beau parquet et ce berceau est ravissant !!
Ton travail est excellent, ne voudrais-tu pas ouvrir une petite échoppe d’ébéniste ?

Elle lui sourit puis compris que Goo voulait réserver son travail à son plaisir personnel.

Clo était ravie, la chambre du futur bébé était digne d’une petite princesse (ou d’un petit prince).
Soudain elle regarda par la fenêtre et vit de gros flocons de neige se déposer sur la terre de leur jardin.

Elle se retourna vers Goo et le regarda d’un œil complice, puis tout deux se dirigèrent vers la porte en courant, c’était à celui qui sortira le premier, bien sûr Goo avait toujours gagné à ce petit jeu de force, Clo était une pauvre âme sans défense , et surtout elle n’avait jamais su viser correctement une cible.

Le résultat était là, Clo recouverte de neige et Goo s’éclatant de rire à la vue du pauvre spectacle.

Elle prit son élan, courut vers lui et le plaqua au sol, sa cible était maintenant à proximité, elle ne pouvait plus le rater, c’est avec un grand plaisir que Clo couvrit Goo de toute la neige qui l’entourait, ils rièrent ensemble.

Elle avait trouvé le partenaire idéal, ils conservaient leurs âmes d’enfant mais possédaient une grande maturité… le bonheur n’était pas si compliqué.

Ces instants d’insouciance, Clo ne voulait pour rien au monde les oublier, elle fera tout pour qu’ils soient toujours présent dans leur vie, même avec un enfant, elle ne voulait pas négliger son couple en se renfermant uniquement sur le rôle de maman.

Goo était couché sur le dos, à moitié enseveli sous la neige... Sur, elle ne l'avait pas raté ce coup çi !! Clo s'en donnait a coeur joie, et il riait tant qu'il lui était bien impossible de se relever...

La belle bouchère en profita pour lui inserer de la neige dans la bouche grande ouverte...
Goo se retourna et et a grands coups de "RAK PTU" recracha la neige, qui était tout de même partie bien loin au fond de sa gorge...

Clo sautillait et dansait autour de lui, se moquant ouvertement du gaillard... Il faut dire que Goo n'avait pas l'air fin, a quatre pattes dans la neige, un filet de bave le reliant au blanc manteau, et le corps secoué de spasmes...

Alors mon chéri, on a trop bu de chouchou ?? siffla t'elle entre se dents, perfide femme qu'elle était !!
C'est çà rigole rigole lui répondit t'il, entre deux haut de coeur... Je crois que y'avait pas que de la neige dans ce que tu m'as mis dans la bouche !!

Effectivement, Clo regarda au sol et remarqua qu'elle avait pris une poignée moitié neige moitié paille de blé...

Mon pôv Googoo, viens donc là que Maman Cloclo s'occupe de toi !! dit t'elle en l'aidant à se relever...

Goo en aurait bien profité pour la faire tomber, et la rouler dans la neige, mais l'état de la jeune femme ne le lui permettait pas ce genre de fantaisies... Quand bien même elle n'était pas malade, elle ne demeurait pas moins enceinte...

Voilà 6 mois que GOO et CLO sont ensemble, et que leur amour ne s'était jamais affaibli... Même si ces derniers temps GOO s'était montré un peu plus distant qu'a l'accoutumé, il n'en touchait mot a CLO, mais l'arrivée d'un enfant le boulversait...

GOO avait donc décidé de faire une surprise à CLO en gravant dans sa peau et à jamais l'image de sa belle...
Il avait donc secretement prit rendez vous avec un sombre personnage, qui avait ramené de pays lointains l'art du tatouage...

GOO n'était pas une chochotte, mais il alla quand même inquiet au rendez vous... Non pas pour la douleur, il était déja tatoué, mais surtout de la réaction de sa princesse...

Une demie journée fut nécessaire à la réalisation de l'oeuvre, il faut bien l'avouer, GOO voulait un résultat parfait. Il avait ammené avec lui un dessin fait de sa main, et voulait que le tatouage en soit la parfaite réplique...

Une fois la séance terminée, il paya l'étrange personnage, et s'en fut en direction de la maison. Le personnage lui avait fait appliquer une crème à base de plante, qui lui procurait une intense chaleur, et une sorte d'ivresse... Le pansement qu'il lui avait mit lui recouvrait la moitié du dos...

Une fois arrivé à la maison, il entra discretement, et monta dans la salle de bains... Il ôta sa chemise, retira délicatement le pansement et regarda le résultat dans la glace... Les rougeurs avaient disparu, et un magnifique dessin tronait maintenant entre ses omoplates... Il était ravi...



Il descendit donc, torse nu, dans le salon où CLO prenait un repos bien mérité... C'est que le petit lui prenait de plus en plus d'énergie...

Il l'appela doucement...

CLO, ma princesse... Je t'aime tant... J'ai voulu a jamais garder en moi l'image de mon tendre amour... Tu le sais, je t'ai dans la peau, mais maintenant rien ni personne ne pourra le nier...

GOO fit lentemant glisser sa chemise et se retourna...

Clo regarda le dos de Goo avec surprise, elle contempla le dessin gravé…jamais elle n’avait vu un si beau travail, surtout que celui-ci la représentait.

Elle s’approcha pour toucher la peau encore fragile de Goo, elle n’en croyait pas ses yeux.

C’est incroyable!!! C’est grandiose!!! C’est tout simplement…ouaaah!!!

Clo était troublée et depuis qu’elle était enceinte elle avait du mal à retenir ses émotions.

Dire que je pensais que tu te lassais de moi, aujourd’hui tu me prouves le contraire…à qui t’es tu adressé ? Seul un véritable maitre pourrait obtenir un résultat si spectaculaire et à ma connaissance aucunes personnes résidant sur Rohan ne possèdent un tel talent.

Je n’ose même pas imaginer à quel point tu as du souffrir.

Le regard de Clo ne pouvait cesser d’admirer le chef d’œuvre…

Mais comment a-t-il fait pour dessiner mon visage sans m’avoir déjà vu? Je connais cette personne?

Je t’aime mon amour, je suis si touchée par ce que tu as fais. J’avoue avoir un peu douté de nous deux et je m’en veux terriblement en voyant de quoi tu es capable.

Elle était prise entre le sentiment de bonheur de savoir à quel point il l’aimait et celui de la culpabilité pour la douleur que le tatouage lui avait certainement causé.

Clo regarda Goo avec insistance en souriant :
Cela ajoute un sérieux plus à ton charme, tu es presque irrésistible!

Elle se mit à rire et posa sa tête sur le cœur de cet homme qui selon elle, était plus précieux que sa propre vie.

GOO carressa la longue chevelure de CLO. Il était au summum du bonheur... Cette femme lui apportait tout, l'Amour, la confiance, le respect, le soutien d'une femme aimante...

Il répondit a ses questions avec une pointe de mystère...

Non, tu ne connais pas cette personne, mais elle te connait... Pour ce qui est du dessin de ton visage, je l'avais fait moi même sur un perchemin, et je lui ai demandé de le reproduire à l'identique...

Devant le visage interloqué de CLO, GOO se mit a rire...

Il te connait parce que je lui ai parlé de toi durant tout le piquage du tatouage... Je lui ai dit a quel point tu étais belle, douce, drole, vive, intelligente, à quel point je t'aimais, à quel point tu étais ma raison de vivre !!

GOO déposa un tendre baiser sur le front de sa belle...

Ma belle, je suis vraiment triste que tu ais pensé que je puisse ne plus t'aimer. Je l'avoue, j'ai été un petit peu plus distant ces derniers temps, mais tous ces chamboulements m'ont un peu déstabilisé. Je te promet de faire plus attention dorénavant...

Il lui glissa a l'oreille les doux mots qu'elle aimait tant entendre...

DA GARAN...

Elle posa ses lèvres sur les siennes…la passion qu’elle éprouvait pour lui se laissait deviner à chacun de ses gestes.

Le monde de Clo ne tournerai pas sans Goo, mais était-il normal d’aimer à ce point… elle était parfois troublée par l’excès de ses sentiments.
Chaque fois qu’il s’approchait, elle sentait son cœur s’affoler.

Ils s’étaient croisés un jour…hasard ou destinée? Depuis ils ne se sont plus quittés, leur amour avait traversé les saisons et ne cesse de s’accroître.

Les mots "je t’aime" ne sont pas assez fort pour exprimer ce qu’elle ressent…

GOO était fou amoureux de sa princesse, la grossesse la rendait radieuse... Elle était magnifique, dans sa grande robe rouge et noire... Son ventre rebondit faisait penser à une douce bulle de bonheur au sein de laquelle grandissait le fruit de leur immense amour...

GOO posa son oreille sur le petit ventre rond, et fut amusé des petits coups de pieds qu'il recevait du bébé en retour...

Pour sur, ce sera un vivace, et celà le faisait rire...

Il déposa un doux baiser sur la peau de CLO, posa sa main en signe d'amour et resta la, un sourire aux lèvres, auprès de ce qui faisait de sa vie un paradis...

Chaque jour il remerciait Aristote de lui avoir apporté autant de bonheur. Il se remémorait souvent ce matin de Juillet où, attablé a la taverne de Rohan, il avait apperçu cette magnifique femme, au regard de braise, aux longs cheveux de jais, aux jambes fuselées... Il s'était approché d'elle, un peu intimidé par autant de grace et de beauté. Elle avait aussitot engagé la discution avec lui, se trouvant de nombreux points communs, et un "je ne sais quoi" qui faisaient qu'ils étaient toujours "en phase"...

Puis vint le temps de l'emmenagement, dans ces deux fermettes accolées, puis des soirées communes avec leurs amis, les rires, la joie, la complicité entre eux, les gestes l'un envers l'autre qui se faisaient de plus en plus tendres...

Et, sans qu'ils ne le voient venir, l'amitié fit place a l'amour, cet amour exclusif et intense, puissant et immodéré, cet amour qui a fait ce qu'ils sont aujourd'hui, de futurs parents comblés et un couple indestructible...

GOO avait totalement oublié les malheurs qui avaient blessé son coeur, il ne se souciait plus du lendemain, car il savait que chaque jour qu'Aristote ferait, il serait aux cotés de la plus belle et douce femme qui soit. Deux grosses larmes de bonheur se mirent à perler au coin de ses yeux, et c'est avec un sentiment étrange qu'il les laissa couler le long de ses joues... Lui l'homme fort, le militaire, fondait totalement devant tant de bonheur. Il vivait dans un rêve perpetuel, il l'aimait si fort...

Il posa son visage dans le cou de CLO et se laissa aller, celà faisait tellement longtemps qu'il se retenait...